Manifestation à La Haye contre l’agression de la Chine dans eaux territoriales du Vietnam

Venant de plusieurs pays d’Europe, de nombreux vietnamiens ont été présents à la manifestation à La Haye (Pays-Bas) devant la Cour Permanente d’Arbitrage des Nations Unies le 11 mars 2023 pour réaffirmer la souveraineté du Vietnam sur les archipels Paracels et Spratlys et pour protester contre l’agression chinoise en mer de Chine méridionale.

Plus de 130 organisations vietnamiennes du monde entier ont signé une lettre ouverte réaffirmant la souveraineté vietnamienne sur les archipels Paracels et Spratlys. La lettre exhorte également le gouvernement de Hanoï à déposer une plainte contre la République Populaire de Chine devant la Cour Permanente d’Arbitrage.

 

Lettre ouverte : Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Le 19 janvier 1974, la Chine envahit les archipels vietnamiens Paracels (Hoang Sa). 74 officiers et soldats de la marine de la République du Vietnam sacrifièrent leur vie pour défendre la souveraineté de leur pays.

Le 14 mars 1988, la Chine envahit six îles de l’archipel des Spratly (Truong Sa). 64 soldats de l’Armée populaire du Vietnam furent tués en protégeant la souveraineté de leur pays.

Depuis lors, la Chine n’a cessé de poursuivre son expansion militaire en mer de Chine méridionale, menant des actes d’agression de plus en plus violents et causant de nombreuses pertes au peuple vietnamien, en vies humaines et en biens matériels. Plus récemment, Pékin a introduit une loi sur la surveillance maritime des garde-côtes, permettant à la marine chinoise de tirer sur des navires vietnamiens dans les eaux dont la Chine revendique arbitrairement la souveraineté.

Malgré cela, au cours des dernières décennies, le gouvernement communiste vietnamien n’a pas suffisamment agi pour affirmer la souveraineté du Vietnam sur les îles Paracels et Spratleys, récupérer ses eaux territoriales et protéger sa population. Au contraire, les citoyens qui protestaient contre les agressions de la Chine ont été réprimés et emprisonnés.

La protection de la souveraineté, des intérêts économiques et de la vie des pêcheurs vietnamiens relève de la responsabilité commune de tous les Vietnamiens. Dans cet esprit, nous appelons tous les Vietnamiens à :

Premièrement, condamner fermement l’agression de la Chine dans tous les forums afin que le monde n’oublie pas que les îles Paracels et les Spratleys sont occupés par la Chine de manière illégale. Se joindre à tous les efforts et mouvements visant à réclamer la souveraineté du Vietnam sur la mer et les îles qui lui appartiennent.

Deuxièmement, mobiliser les nations démocratiques du monde pour condamner et exiger de Pékin qu’il mette fin à ses actes d’agression en mer de Chine méridionale qui mettent en danger les pêcheurs vietnamiens.

Troisièmement, travailler ensemble pour faire pression sur le gouvernement communiste vietnamien afin qu’il 1) libère immédiatement les citoyens emprisonnés lors des protestations pacifiques contre les agressions chinoises et 2) cesse l’interdiction des activités publiques visant à protester contre l’agression chinoise ou à honorer les sacrifices des soldats dans les deux batailles des îles Paracels, Spratleys et la guerre de la frontière nord.

Finalement, exiger que le gouvernement communiste vietnamien poursuive la Chine devant la Cour Internationale de Justice pour déterminer la souveraineté du Vietnam.

La Chine est déjà actuellement considérée par les démocraties libérales comme une menace pour l’ordre et la sécurité mondiale. Dans ce contexte, nous devons renforcer nos efforts auprès de la communauté internationale pour empêcher l’expansion illégale de la Chine et reconquérir la souveraineté du Vietnam sur les îles Paracels et Spratlys.

Cordialement,

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Pétition

Les îles Paracels appartiennent au Vietnam

A l’attention:

– Des dirigeants d’AUKUS et du Quad
– Du Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres
– Du Secrétaire Général de la Cour Permanente d’Arbitrage, Marcin Czepelak

Le 19 janvier 2024 marque le 50ème anniversaire de l’invasion militaire de la République Populaire de Chine des îles Paracels appartenant au Vietnam. Cette occupation illégale n’a jamais été reconnue par la communauté internationale ni acceptée par le peuple vietnamien.

L’archipel des Paracels (quần đảo Hoàng Sa), situé au large de la côte est du Vietnam, était régulièrement visité par des pêcheurs et des expéditions officielles durant la dynastie des Nguyễn qui revendiquait ces îles.

Au début du XXe siècle, les Paracels étaient occupées par la France, alors puissance coloniale au Vietnam. Lors de la conférence de San Francisco sur le traité de paix avec le Japon en 1951, les représentants de l’État du Vietnam ont réaffirmé la souveraineté du Vietnam sur les Paracels. En 1955, la République du Vietnam stationna des troupes sur l’île de Pattle, la plus grande île du groupe Croissant dans les Paracels, en reconnaissance de ses revendications territoriales.

Le 19 janvier 1974, les forces militaires de la République Populaire de Chine attaquèrent la garnison vietnamienne et lors de la bataille navale qui s’ensuivit, 74 soldats et marins vietnamiens perdirent la vie. La République du Vietnam protesta officiellement auprès des Nations Unies, mais la Chine utilisa son veto au Conseil de Sécurité de l’ONU pour bloquer tout débat.

Nous affirmons par la présente que:

  1. La République populaire de Chine a violé le droit international en s’emparant des îles Paracels du Vietnam. En vertu de la Charte des Nations Unies, tous les États membres doivent résoudre leurs différends pacifiquement et la force ne peut pas être utilisée pour changer les frontières.
  2. L’occupation illégale continue de la Chine des îles Paracels constitue une menace pour la paix internationale, pour la liberté de navigation et pour les pêcheurs vietnamiens. Ces dernières années, Pékin a utilisé son occupation militaire des Paracels pour harceler les pêcheurs vietnamiens et justifier ses revendications extravagantes sur la mer de Chine méridionale.
  3. Le gouvernement actuel du Vietnam doit prendre des mesures concrètes pour affirmer la souveraineté du Vietnam sur les îles Paracels et les eaux adjacentes. Notamment, il doit (i) condamner l’occupation de la Chine lors des réunions de l’ASEAN et de l’Assemblée générale des Nations Unies et (ii) déposer une plainte contre Pékin auprès de la Cour Permanente d’Arbitrage de La Haye.
  4. La communauté internationale peut défendre le droit international en reconnaissant la souveraineté du Vietnam sur les îles Paracels, en discutant de cette question au Conseil de Sécurité des Nations Unies et en demandant à la Chine de cesser de harceler les pêcheurs vietnamiens qui opèrent dans la zone économique exclusive du Vietnam ou dans les eaux internationales.
  5. Depuis cinq décennies, les Vietnamiens et les défenseurs du droit international ont dénoncé l’invasion illégale de la Chine dans les îles Paracels. Nous sommes prêts à le faire pendant encore cinq décennies – jusqu’à ce que les îles Paracels soient réunies avec la mère patrie.

Cordialement,

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Commémorons par l’action le sacrifice héroïque des défenseurs des îles Paracels

Le 19 janvier de cette année marque les 49 ans (1974-2023) de l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoang Sa). 74 officiers et soldats de la République du Vietnam ont sacrifié leur vie pour défendre la souveraineté de leur pays.

Au fil des ans, les actions agressives de la Chine en mer Orientale sont devenues de plus en plus flagrantes et violentes, causant au peuple vietnamien de nombreuses pertes en vies humaines et en matériels. De la prise du Récif Sud Johnson dans les îles Spratleys (Truong Sa) en 1988, qui a entraîné la mort de 64 soldats de l’Armée populaire du Vietnam, à la promulgation de la loi sur la Surveillance Maritime permettant à la marine chinoise de tirer sur des navires vietnamiens dans les eaux dont la Chine revendique arbitrairement la souveraineté.

Malgré cela, au cours des quatre dernières décennies, le gouvernement vietnamien n’a pas suffisamment agi pour affirmer la souveraineté du Vietnam sur les îles Paracels et Spratleys, récupérer ses eaux territoriales et protéger la population. Au contraire, les personnes qui protestaient contre les agressions de la Chine ont été réprimées et emprisonnées.

Pékin espère qu’avec le temps et les timides protestations du gouvernement communiste vietnamien, le monde oubliera que la Chine s’est emparé des îles Paracels par la force.

Par conséquent, à l’approche du 50eme anniversaire de l’annexion forcée des îles Paracels, Viet Tan appelle aux actions spécifiques suivantes :

Premièrement, condamner fermement l’agression de la Chine et exigeons que le gouvernement vietnamien assume sa responsabilité de protéger la souveraineté, les intérêts économiques et la vie des pêcheurs vietnamiens en mer de Chine méridionale. Cela commence par la libération immédiate des vietnamiens emprisonnés pour des protestations pacifiques contre les agressions chinoises. Dans le même temps, ne plus empêcher les activités citoyennes pour honorer les sacrifices des soldats dans les deux batailles des îles Paracels et Spratleys ou pour protester contre les agressions chinoises.

Deuxièmement, exiger que le gouvernement vietnamien porte le différend avec la Chine sur le terrain international en condamnant fermement les actes illégaux de Pékin devant les Nations Unies et en poursuivant la Chine devant la Cour Internationale de Justice.

Troisièmement, le Vietnam a besoin de coopérer avec les pays libres et démocratiques de la région pour créer une alliance afin d’empêcher l’expansion de la Chine, de protéger la paix commune ainsi que de protéger la vie des pêcheurs. Si la Chine cause des dommages aux pêcheurs vietnamiens, le gouvernement vietnamien doit exiger une compensation adéquate du gouvernement chinois pour eux.

La Chine est actuellement considérée par les démocraties libérales comme une menace pour l’ordre et la sécurité du monde. A l’approche de ce 50eme anniversaire, c’est un moment important pour nous d’intensifier nos activités et rappeler au monde que les îles Paracels ont été annexées de force par la Chine communiste.

Viet Tan continuera à supporter les efforts du peuple vietnamien pour défendre la souveraineté du Vietnam.

Réception au Parlement canadien sur le rôle du Vietnam dans la région Asie-Pacifique

Le 27 octobre 2022, Viet Tan a organisé une réception au Parlement canadien, coprésidée par l’honorable Judy Sgro. Le thème de l’événement était la façon dont le Canada pourrait aider à faire progresser la paix et la prospérité dans la région Asie-Pacifique en soutenant les droits de l’homme et le changement démocratique au Vietnam.

Des députés du Parti libéral, du Parti conservateur et du Bloc Québécois ont assisté à la réception.

Vous trouverez ci-dessous le discours du directeur exécutif de Viet Tan, Duy Hoang.

***

Membres du Parlement et amis, merci de vous joindre à nous pour la réception d’aujourd’hui. Et merci à la députée Judy Sgro pour avoir coprésidé cet événement et pour son soutien de longue date aux droits de l’homme.

Je voulais vous faire part de la vision de Viet Tan pour le Vietnam, de la façon dont cette vision peut être liée aux intérêts du Canada dans la région indo-pacifique, et de ce que nous pourrions faire pour promouvoir nos intérêts communs – qui sont, selon moi, un Vietnam plus libre et plus démocratique.

Je pense que la meilleure façon de décrire le Vietnam d’aujourd’hui est de le comparer à un verre d’eau, à moitié plein à bien des égards :

  • un peuple dynamique, qui travaille dur
  • une situation stratégique
  • et, bien sûr, une excellente cuisine et une culture vivante.

Mais le Vietnam est aussi comme un verre d’eau à moitié vide :

  • avec un développement inégal
  • des niveaux accablants de corruption et de répression politique
  • des centaines de prisonniers politiques
  • et tant de contradictions : le gouvernement veut promouvoir une économie de la connaissance mais restreint l’accès à l’internet ; il parle du changement climatique mais détient les militants écologistes qui s’organisent pour le changement.

En résumé, c’est un pays au potentiel énorme, mais qui est freiné par un système autoritaire – à savoir un parti unique au pouvoir qui n’est plus marxiste, mais toujours très léniniste.

Ce n’est pas une nouveauté que le système politique du Vietnam est loin d’être idéal – il peut même sembler être un paradoxe que le reste du monde peut ignorer sans risque. Mais cette année, on nous a rappelé que l’autocratie ne pouvait pas disparaître. La façon dont un régime traite son propre peuple est très importante pour ses voisins immédiats et pour la communauté internationale au sens large.

Avec l’invasion de l’Ukraine, nous avons vu comment un tyran ayant une vision déformée du monde peut causer tant de souffrances à ses voisins, à son propre peuple et peut littéralement mettre en danger le reste du monde.

Et avec la Chine, nous avons vu comment un régime autoritaire est à la fois une menace pour les citoyens vivant à l’intérieur de ses frontières et pour l’ensemble de la région.

Heureusement, une grande partie du monde s’est ralliée à l’Ukraine – et de plus en plus de dirigeants apportent leur soutien à un Taïwan démocratique. Mais il existe un certain nombre de pays, peu respectueux des droits de l’homme, qui font obstacle au consensus international. La République socialiste du Vietnam est l’un de ces pays.

À chaque vote de l’Assemblée générale des Nations unies cette année condamnant l’invasion russe de l’Ukraine, les atrocités commises contre les civils et l’annexion illégale des territoires ukrainiens, le gouvernement de Hanoi s’est abstenu.

Il semblerait que les intérêts du Vietnam s’alignent sur un système international où les pays respectent la Charte des Nations unies et où les grandes nations n’intimident pas leurs petits voisins. Cependant, en raison de sa nature autocratique, le régime de Hanoi semble incapable d’agir dans l’intérêt national.

En effet, Hanoi déstabilise la région en planifiant des exercices militaires avec la Russie, en se rangeant du côté de la junte militaire du Myanmar et, plus récemment, en rejoignant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour blanchir les violations des droits de l’homme.Nous, Viet Tan, envisageons un Vietnam qui adhère aux normes internationales et à un ordre fondé sur des règles. Ce Vietnam serait le point d’ancrage d’une ASEAN plus libérale, qui pourrait à son tour contribuer à modérer les pires tendances de Pékin.

Un tel Vietnam attirerait plus facilement les talents et le soutien de l’importante diaspora vietnamienne – y compris les centaines de milliers de Canadiens qui sont des immigrants vietnamiens de première ou deuxième génération. Cette communauté pourrait servir de pont entre les deux pays, renforçant la position du Canada en tant que nation indo-pacifique et, en fin de compte, sa puissance.

Que pouvons-nous donc faire ?

Tout d’abord, ne pas donner de “laissez-passer” au régime de Hanoi. Cela signifie qu’il faut exhorter le gouvernement de Hanoi à respecter ses engagements internationaux ; il est maintenant membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU – ce rôle implique des responsabilités.

Deuxièmement, dénoncer davantage les violations des droits de l’homme. Par exemple, les députés pourraient envisager “d’accepter” un prisonnier d’opinion et de plaider pour sa liberté.

Troisièmement, entretenir une relation avec le peuple vietnamien. Le Canada a la possibilité de s’engager directement avec le peuple vietnamien, en soutenant la société civile vietnamienne indépendante. C’est un domaine dans lequel la mission diplomatique canadienne pourrait renforcer ses efforts actuels.

Alors que le Canada prépare sa stratégie indo-pacifique, nous sommes tous d’accord pour dire que le Vietnam a un rôle important à jouer. La question est de savoir quel Vietnam serait un partenaire plus fiable. Nous croyons qu’un Vietnam plus libre et démocratique est dans notre intérêt à tous.

Je vous remercie de votre soutien.

Duy Hoang

La Chine menace la vie et les moyens de subsistance des pêcheurs vietnamiens

Après des années d’agression contre les pêcheurs vietnamiens et d’autres pays, le gouvernement chinois a légalisé la force en mer en adoptant la loi sur les garde-côtes le 22 janvier 2021. Cette loi permet aux garde-côtes chinois d’ouvrir le feu contre des navires étrangers dans les eaux que Pékin réclame illégalement.

La loi permet également aux garde-côtes chinois d’utiliser tous les moyens nécessaires pour démolir les infrastructures construites sur les récifs et pour inspecter, capturer et créer des zones temporaires d’interdiction si besoin pour empêcher les navires et les étrangers de naviguer dans certaines zones afin de « protéger le souveraineté et sécurité des droits maritimes de la Chine. »

La loi sur les garde-côtes montrer clairement l’intention de Pékin de recourir aux armes pour attaquer des navires et des personnes, malgré le droit international. Cette loi menace directement la vie et les moyens de subsistance des pêcheurs vietnamiens. Le Parti communiste vietnamien est complice en fermant les yeux sur mainmise croissante de la Chine dans les eaux vietnamiennes.

À la lumière de cet événement, Viet Tan affirme et appelle :

  1. Les autorités chinoises doivent retirer leur loi sur les garde-côtes qui autorise les garde-côtes chinois à tirer sur des navires étrangers. Il s’agit d’un acte crimimel qui menace la paix dans la région Asie-Pacifique et constitue une menace directe pour la vie des pêcheurs vietnamiens.
  2. Le Parti communiste vietnamien à publier officiellement une résolution condamnant ces agissements de Pékin et intenter une action en justice contre la Chine devant la Cour Permanent d’Arbitrage des Nations Unies pour déterminer la souveraineté de la mer de Chine méridionale. Le Parti communiste doit également libérer immédiatement tous les citoyens vietnamiens emprisonnés pour avoir dénoncé l’agression de la Chine.
  3. Tous les groupes et organisations à l’intérieur et à l’extérieur du Vietnam, à mobiliser les nations démocratiques du monde entier pour condamner les actions de Pékin et demander aux autorités chinoises de retirer la loi autorisant les garde-côtes chinois à utiliser des armes pour attaquer des navires et des personnes.